112. CONTRE MON PEUPLE
La porte ouvre sur l’orangeraie aux arbres porteurs de planètes. Je comprends qu’il s’agit d’une réplique de la cave d’Atlas, comme tout à l’heure la salle de théâtre était une réplique de l’habitation de la muse du Théâtre, et le musée une reproduction du laboratoire d’Hermaphrodite. Ou plutôt le contraire. Tous les êtres du dessous ont copié ce que je vois maintenant.
Zeus se dirige vers l’endroit où j’ai caché la sphère brisée.
— Tu as détruit un monde, n’est-ce pas ?
— C’est un accident, m’excusé-je.
Il fronce le sourcil.
— Ce n’est pas grave, il y en a tellement. Le seul problème c’est que celui que tu as cassé était un peu spécial, j’étais en train d’y tenter une bouture… Enfin, il ne faut pas s’attacher aux mondes, n’est-ce pas ?
Il claque dans ses doigts, aussitôt un Cyclope apparaît. Il est étonné de me voir. Mais, Zeus ne me chassant pas, il se retient de m’attraper.
D’un mouvement de menton, Zeus désigne les débris de verre. Le Cyclope s’agenouille et se met alors à sangloter. Il ramasse la planète et la serre contre son cœur.
— C’était un monde que je lui avais offert et dont il prenait soin tout particulièrement, tu vois, la maladie du transfert c’est un peu déroutant.
Le Cyclope contemple, hébété, la sphère brisée et en caresse les tessons.
— Pourtant lui n’est pas un dieu, même pas un élève dieu, mais il avait pris l’habitude de veiller celui-là. Comme on regarde une fleur pousser. Il faut dire que ce monde était vraiment spécial.
— Qu’est-ce qu’il avait de spécial ?
Zeus se gratte la barbe.
— J’y ai tenté l’expérience de la « non-symétrie ». Regarde ton corps. Il est partagé par une ligne verticale, du crâne aux pieds, et de part et d’autre se trouvent deux moitiés de corps quasi identiques. Tu as un œil à droite et un œil à gauche, pareil pour les bras, les narines, les oreilles, les pieds, les jambes. Sur la planète que tu as détruite, il y avait des éléments organiques centrés ou uniquement d’un seul côté. Évidemment un Cyclope se sent automatiquement intéressé par une telle expérience. Assez de sentimentalisme.
— Je ne comprends pas pourquoi les vrais mondes sont ici, dis-je pour tenter une diversion.
— … alors que chez Atlas et dans vos cours vous ne travaillez que sur le reflet de ces mondes tu veux dire ? Eh bien, c’est un peu spécial. C’est une « vision matérialisée ». Tout ce qu’il se passe ici physiquement arrive à la sphère-planète. C’est le même procédé qui t’a permis de t’affronter toi-même tout à l’heure. Pour l’instant, mieux vaut que tu ne comprennes pas en détail tous mes secrets. Tout ce que tu dois savoir, c’est que…
Il décroche un fruit-sphère et me le tend.
— Ça c’est la vraie Terre 18. Et si tu la laisses tomber, il ne restera plus rien de cette planète.
Je n’ose la toucher.
— Prends-la, m’intime-t-il d’une voix autoritaire.
Je prends la sphère de un mètre dans mes mains.
— Nous allons jouer un peu tous les deux.
Il m’invite à le suivre dans un bureau noir où tous les murs supportent des dizaines d’écrans de cinéma. Au centre une petite table basse est surmontée d’un coquetier-support. Il m’ordonne de poser la sphère dessus. J’obéis avec infiniment de délicatesse.
— Tu ne t’es jamais amusé à commencer une partie d’échecs avec les blancs et, au milieu de la partie, à inverser les camps ?
Je n’ose comprendre où il veut en venir.
— Disons que là tu avais les blancs, les soi-disant gentils de ton point de vue. Maintenant tu vas prendre les noirs, les méchants, et affronter tes anciennes pièces, les gentils.
— Et si je refuse ?
— Tu n’as pas le choix. Tu n’es pas un mortel. Ce sont les mortels qui ont le libre arbitre et sont influencés par les dieux. Pour toi c’est le contraire maintenant. Tu n’as pas de libre arbitre et tu seras influencé par tes mortels.
Il éclate de son grand rire tonitruant puis s’arrête et me fixe.
— C’est une épreuve d’élévation pour ton âme, tu ne peux te soustraire à cette phase de ton initiation. Tu n’as pas le choix, répète-t-il.
Il tend sa main vers moi et je sens une migraine crisper la peau de mon crâne. Tellement douloureuse que je serais prêt à tout pour que cela s’arrête.
— Cette épreuve est anodine par rapport à celles que tu as déjà traversées. Tu ne souffriras que si tu es en proie à la « maladie du transfert ». Après le lâcher-prise envers toi-même, il te faut réussir le lâcher-prise envers ton peuple.
Je fais un signe d’acceptation et la migraine s’arrête.
— Quelles sont les règles ?
— Tu prends les noirs, pour Terre 18, ce sont les hommes-aigles de ton ami Raoul, et moi je prends les blancs, c’est-à-dire les hommes-dauphins. Tes dauphins.
Je tente de biaiser :
— Vous jouez forcément mieux que moi, mon peuple n’a rien à craindre.
— Crois-tu ? Dans ce cas, jouons.
Il lève un doigt et tous les écrans s’illuminent simultanément.
— Voyons où s’était arrêtée la partie… Ah oui, ta forteresse est prise après un long siège. Bien, alors à moi de jouer, au nom du peuple dauphin. Tu peux regarder ces écrans. Ici on n’a pas besoin d’ankh, c’est une sorte de multitude d’ankhs pour voir.
Sur huit écrans apparaît en effet le territoire des hommes-dauphins sous différents angles. La capitale. Les rues. Les marchés. Le palais royal où trône le roi fantoche imposé par les hommes-aigles. Quelques casernes militaires.
— Tu es prêt ? Comme je suis Zeus, je te laisse commencer ; il te suffit de placer ta main au-dessus de la planète et de penser au coup et il est joué. Attention, on ne triche pas. Pas de miracle. Pas de messie. On est bien d’accord ?
J’obtempère. Mes hommes-aigles occupant le territoire des dauphins, je pense que le mieux serait qu’ils construisent des ouvrages publics pour se faire accepter par la population. Justement les aigles sont assez performants dans ce domaine. Donc je fais construire des aqueducs, des théâtres, des routes, des systèmes d’irrigation. Je me doute qu’une meilleure agriculture profitera à tout le monde.
Sur tous les écrans apparaissent en accéléré les routes, les ponts, les régions agricoles irriguées et globalement un peu plus de modernité. Du coup le pays s’enrichit, les hommes-dauphins gagnent en confort et les hommes-aigles en impôts. Beaucoup d’hommes-dauphins pactisent avec les hommes-aigles pour apprendre leurs techniques de ponts et chaussées. Les mouvements de rébellions sont moins populaires.
— Ah ! ah ! dit Zeus, toujours ce style « gentil ». À moi de jouer.
Le roi des dieux met sa main au-dessus de la sphère, et partout sur les huit écrans qui m’entourent le décor change. Des gens discutent, se regroupent, se parlent. Au bout d’un moment ils se retrouvent avec des armes et attaquent les convois militaires des hommes-aigles. Non sans succès. Ils assassinent les hommes jugés collaborateurs du pouvoir en place. Puis ils montent une armée du peuple dauphin et commencent à marcher vers la capitale.
Je mets ma main sur le jeu et envoie des escouades de policiers tenter de les arrêter mais ils ont face à eux une foule déchaînée scandant des slogans hostiles. Avec des mots comme « Liberté », « Justice », « Non », « Oppression » « Tyrannie », c’est comme si toutes les humiliations passées, tous les massacres trouvaient en cet instant leur point d’orgue. Je connais mes hommes-dauphins, ils ont serré les dents longtemps, ils ont sous mon influence supporté beaucoup sans se plaindre, ils ont pardonné, mais la pression est trop forte. Maintenant que leur « dieu » l’attise et la libère, évidemment l’effet est immédiat.
Je dépêche encore des policiers, puis renonce et fais sortir l’armée. Mais il y a du sang de mon général Libérateur en eux. Ils sont bons stratèges militaires. Un chef apparaît et commence à servir à mes légions des mouvements d’attaque, de fuite et d’embuscade que n’aurait pas reniés mon Libérateur.
Mes troupes aigles sont malmenées. Je commence à compter pas mal de morts dans mes rangs.
— Alors, dit Zeus, on dort ?
Il faut les arrêter. Tant pis, je fais interpeller des meneurs, rapide procès et je les fais enfermer. Mais la foule de « mes » hommes-dauphins manifeste pour leur libération.
Je m’arrête et fixe Zeus.
— Pourquoi m’imposez-vous ces épreuves ?
— Parce que ça m’amuse, pas toi ?
— Non. Je ne veux plus jouer.
— Tu ne peux pas.
Je croise mes mains en signe de détermination. Le roi des dieux me considère avec intérêt.
— Toujours pareil, il faut motiver la partie, hein ?
Il réfléchit.
— Bon. Une carotte… Si tu joues bien, si tu défends réellement le camp des aigles… eh bien je te promets qu’ensuite tu pourras redescendre et reprendre le jeu comme s’il ne s’était rien passé avec Atlas, Pégase et Athéna. J’effacerai ce petit incident de leur esprit.
Je tente le tout pour le tout :
— Héra me l’a déjà proposé. Ça ne me suffit pas.
Mon audace le surprend.
— Alors je rajouterai un autre cadeau. Si tu joues vraiment bien avec tes aigles contre mes dauphins… je te promets que même si tu perds, ou même si tu te fais tuer pour une raison ou pour une autre en Aeden, je m’immiscerai dans le jeu de Terre 18 afin qu’il reste toujours au moins 10 000 des tiens vivants et actifs, portant en eux ta culture et tes valeurs dauphins.
— 10 000, ce n’est pas assez. Je veux un million des miens toujours vivants et porteurs de mes valeurs.
— 50 000.
— 500 000.
— On négocie avec le roi de l’Olympe ? Très bien, j’aime ça. Alors je te propose quelque chose qui me semble honnête. 144 000. Mille fois plus que ton chiffre de départ dans le jeu d’Y. Cela suffit à recréer une ville. Peut-être même un État sur un tout petit territoire. Une île par exemple.
Le mot « île » me ramène soudain à l’île de la Tranquillité. Mon sanctuaire loin de la fureur et de la brutalité des civilisations concurrentes.
— J’accepte, dis-je.
Alors je mets ma main sur le jeu, ferme les yeux et organise une répression spectaculaire des hommes-dauphins tout en pensant « Désolé c’est pour votre bien plus tard ». Je fais embrocher les meneurs en place publique sur des grands pals puisque c’est la tradition des hommes-aigles.
Zeus jubile.
— Ah ! enfin un peu de réaction. Il va y avoir du sport.
Zeus met sa main sur le jeu, tous les rebelles dauphins se cachent dans les montagnes et s’organisent en petits commandos indépendants. Les scientifiques dauphins utilisant toutes leurs connaissances chimiques mettent au point des armes nouvelles, un support spécial qui permet de tendre plus fort les cordes et de transformer les arcs en arbalètes. Ainsi ils peuvent tirer de loin, à l’abri des flèches aigles.
Du coup je fais venir de nouvelles troupes d’élite depuis « ma » capitale. Ce sont les meilleurs des gladiateurs, entraînés à la guérilla. Je les lâche dans les montagnes où ils ne se contentent pas de poursuivre les rebelles, ils incendient les cultures et pendent les villageois censés avoir soutenu les rebelles. Puisque la rébellion prend de l’ampleur, il me semble que le mieux est de l’écraser par la violence. Une répression rapide évitera des représailles sans fin.
Zeus répond à chacun de mes coups avec finesse et intelligence, utilisant au mieux les spécificités de mon peuple dauphin. Et il s’avère que celui-ci, lorsqu’il est motivé, est plein de ressources. Des chimistes dauphins mettent au point clandestinement une technique qui leur a été enseignée lors de leur voyage dans les pays de l’Est lointain. Des sacs remplis de poudre de salpêtre, de charbon et de soufre qu’ils font exploser avec une mèche.
Je rends coup pour coup.
Zeus semble beaucoup s’amuser de chaque mouvement de nos troupes. À un moment il arrive à monter une armée de rebelles qui prend carrément ma capitale. L’affaire est retentissante, alors toutes les communautés d’hommes-dauphins situées dans l’Empire des aigles se révoltent elles aussi, considérant que le jour de leur libération est enfin arrivé. L’esprit révolutionnaire dauphin fait tache d’huile. Les hommes-dauphins commencent à libérer les esclaves dans mes grandes cités aigles.
Les dauphins (tiens, je dis « les » dauphins et « mes » aigles) prônent des valeurs d’émancipation des peuples et le retour à leur civilisation ancestrale. L’antiesclavagisme gagne, les serviteurs quittent leurs maîtres. Certains se vengent. Je sens que tout mon Empire aigle s’effrite.
Je joue sans même réfléchir. Après un temps d’analyse j’organise partout la répression. Les quartiers des minorités dauphins sont mis à sac, des milices y sèment la terreur. Mais les bougres sont coriaces. Par moments, j’en ai tellement marre de leur non-soumission que j’envoie des soldats massacrer tous les dauphins sans distinction : femmes, enfants, vieillards, dans leurs quartiers en général isolés.
Après une période de pure boucherie, je fais des prisonniers. Les hommes-dauphins valides sont envoyés aux galères, dans les mines de métaux, ou les mines de sel où ils meurent rapidement d’épuisement.
Les plus costauds sont utilisés dans les combats de gladiateurs. Ah ! ils veulent se battre, eh bien ils vont se battre. Les femmes sont vendues comme esclaves, les enfants séparés de leurs parents et éduqués à la mode des aigles, puis engagés dans mes armées pour combattre leurs propres familles. Ils sont souvent les plus zélés et les plus malins de mes soldats antidauphins.
Zeus joue à ma manière, répondant à la brutalité par la stratégie, la science, la communication. La rébellion gagne encore du terrain dans tout l’Empire aigle. Je me surprends à éprouver du plaisir à mater les rebelles. Les exécutions se font de plus en plus nombreuses. Je fais construire des prisons et des arènes supplémentaires. Je déporte des populations entières dans des zones désertiques où elles meurent de soif et d’épuisement sur les chantiers des grands travaux de l’Empire. Car je n’ai toujours pas abandonné, au nom du progrès, la construction de mes aqueducs et de mes routes. Même en territoire dauphin. Je place un général aigle très ferme à la direction de leur État et j’augmente encore les impôts. J’installe même, suprême outrage, une statue de mon empereur au cœur de leur plus grand temple.
Sur les écrans qui nous entourent, les scènes de violence succèdent aux scènes de violence. Je m’aperçois soudain que je tremble et que je bave.
— Stop ! clame Zeus.
Il touche le projecteur et tous les écrans s’éteignent.
— Stop, ou je ne pourrai pas tenir ma promesse des 144 000, plaisante-t-il.
Je suis crispé. Je prends mon ankh et zoome sur mon pays dauphin. Est-ce possible que ce soit moi qui aie causé toutes ces destructions ? Et en même temps je pense : « Ils l’ont quand même bien cherché. Pourquoi ne se sont-ils pas soumis tout de suite ? ils voyaient bien qu’ils n’avaient aucune chance et que j’étais le plus fort. Pourquoi ont-ils résisté si longtemps ? » Et aussitôt je me réponds à moi-même : « Parce que je leur ai appris à se battre jusqu’à la mort pour leur liberté et pour les valeurs dauphins. » C’est contre cela que j’ai combattu.
Je respire amplement. L’Empire des aigles est pacifié. Tous les rebelles dauphins ont été matés. Il ne reste plus rien de leurs caches dans les montagnes. Leur dernier chef est empalé au centre de la capitale.
— Combien… Combien ai-je tué des « miens » ? demandé-je.
— Suffisamment pour que je constate que tu n’es pas atteint de la « maladie du transfert », énonce Zeus.
— Combien ?
— Qu’est-ce que cela va changer si je te dis des milliers ou des millions ? De toute façon je t’avais promis d’en épargner suffisamment. Et puis tu as toujours tes petites communautés chez les hommes-iguanes et chez les hommes-loups. Ne t’inquiète pas, tu ne risquais pas de tout perdre dans ce petit « exercice ».
Il sort de sous la table une bouteille d’hydromel et m’en sert dans un gobelet d’or.
— Tu as bien mérité un petit remontant.
Je dévisage le roi de l’Olympe. Je me souviens de ce que j’avais lu sur lui dans l’Encyclopédie. Un violeur, un tueur, un menteur. Voilà comment est décrit le Zeus de la mythologie. Pourquoi lui ai-je accordé autant de considération ? Probablement à cause de son titre, « roi des dieux ». J’ai toujours été impressionné par les galons, les titres, les trônes.
— Pourquoi m’avez-vous forcé à commettre ces horreurs ?
— Pour que tu te connaisses vraiment. Tu te prends pour le chic type, le dieu gentil, et tu as vu, il n’est pas nécessaire de gratter très fort la couche de bons principes pour trouver le dieu barbare.
— C’est la situation qui m’y a contraint.
Il rallume les écrans.
— Tu y as quand même mis tout ton cœur ; tu ne vas pas prétendre maintenant que c’était pour les sauver…
— Vous êtes pervers, articulé-je.
— Probablement, oui. Mais au moins je l’assume. Je te l’ai dit, je fais ça pour ne pas m’ennuyer. Et sans un peu de folie, on s’enfonce dans des routines.
— Forcer un dieu à tuer son peuple ce n’est pas une distraction, c’est du sadisme.
— C’est de l’édification. Maintenant que tu connais cette facette de toi-même tu joueras mieux. Un jour, tu me diras merci. Et ton peuple, s’il savait, me remercierait aussi. Je l’ai un peu vacciné contre la sauvagerie de ses congénères avec cet « intermède ». Que pourrait-il lui arriver de pire ?
— En plus vous me tenez, si un jour mon peuple savait ce que son dieu lui a fait, il ne me le pardonnerait jamais, n’est-ce pas ?
— Tu te trompes. Tu leur as appris la force du pardon. Ils ont même une fête pour ça, il me semble. Tu l’as copiée sur Terre 1. Eh bien elle va te servir directement. Ton peuple dauphin a la capacité de pardonner à son dieu non seulement de l’avoir abandonné mais d’avoir pris le parti de ses pires ennemis. Alors toi, saurais-tu « me » pardonner ?
J’avale ma salive. J’ai l’impression que quelque chose en moi a été détruit. Et pourtant je sens confusément que c’était nécessaire. J’ai perdu mon innocence. Je ne suis plus un enfant, je me suis sali comme les autres, j’ai révélé mes plus bas instincts comme les autres, jusqu’où Zeus me détruira-t-il pour prolonger mon initiation ?
Je hoche la tête lentement.
— Parfait. Dans ce cas, si cela t’amuse toujours, continuons la visite du palais du roi de l’Olympe. J’ai encore tellement de merveilles à te faire découvrir.